Lire un livre confortablement installé dans un lieu privilégié, une tasse de thé / café fumante et/ou un verre de vin frais à la main… ça vous parle ? C’est précisément ce que propose le Slow Reading Club de Liège !
C’est au détour d’une page du magazine Flow qu’Eloïse découvre pour la première fois le concept de Slow Reading Club. Elle se trouve alors au repos (un peu forcé) dans des thermes, après avoir traversé une période difficile.
« Je venais d’avoir un enfant et de vivre un burnout. J’étais épuisée et, sur place, je n’avais d’autres choix que de lire. C’est là que j’ai découvert le concept du Slow Reading Club, qui se tenait une fois par mois dans un même lieu, quelque part en Nouvelle-Zélande. Ce fut pour moi une révélation : j’avais besoin de ça, et j’en avais besoin maintenant. »
Vu qu’en Belgique, cela n’existait pas, Eloïse décide de le mettre en place et d’embarquer des gens avec elle.
« Liège est une ville qui fourmille de lieux plus intéressants les uns que les autres, et je ne voulais pas me cantonner à un seul endroit. J’ai donc décliné le concept avec des rendez-vous ponctuels dans des lieux originaux, privilégiés et/ou insolites. »
Une première expérience concluante
Le tout premier Slow Reading Club de Liège a ainsi lieu au premier étage de la librairie Toutes Directions, Rue de la Violette 3 à Liège, et le succès est au rendez-vous : « tout l’étage était complet ! ».
Suite à cette première expérience concluante, Eloïse (désormais convaincue qu’il y a là quelque chose à développer) continue sur sa lancée et organise plusieurs sessions d’été en plein air. Elle parvient à privatiser les terrasses des coteaux de la Citadelle et fait profiter aux participants d’un endroit calme pour lire avec une vue imprenable sur la ville.
Depuis lors, le Slow Reading Club de Liège s’est tenu dans des endroits aussi variés que le Péristyle des Serres du Jardin Botanique, le Sanctuaire des Clarisses, l’espace de Homeworking « Chez Edmond », le Parc de la Chartreuse (tout en valorisant un endroit en danger) ou encore sur la péniche « Le ventre de la Baleine ».
On y lit et on y rencontre des personnes partageant le même état d’esprit tout en dégustant un thé, un café ou (pourquoi pas) un petit verre de vin.
« Je suis très intuitive lorsque je sélectionne un nouveau lieu. Si ça me parle et que l’endroit correspond à mes valeurs, je sais que cela plaira également aux gens. Ce que je souhaite, c’est que tout le monde passe un bon moment, que l’expérience soit agréable. Je considère que c’est ma responsabilité. »
Last but not least, depuis peu, Eloïse organise également des Book’n’Brunch chez Addict Coffee (Rue du Mery 18 à Liège) où Mohamed et Zohira préparent un délicieux brunch sain (avec des déclinaisons vegan, sans gluten et sans sucre) accompagné de jus de fruits, de café et d’un authentique thé marocain.
Une carte de membre à partager
Comment profiter de ces petits moments d’exception pour buller et se recentrer sur soi ? Il suffit d’acquérir la carte de membre du Slow Reading Club !
Une rencontre lecture dans un endroit privilégié décompte 5€ de la carte. 10 rencontres lecture pour voyager dans Liège revient à 45€. La carte est non nominative et illimitée, ce qui veut dire qu’il est possible d’inviter un.e ami.e et de choisir de venir en fonction de ses envies.
En plus, on reçoit un tote bag estampillé Slow Reading Club Liège à l’achat de la première carte de membre (pour pouvoir emporter ses livres tout le temps avec soi en mode zéro déchet). Que demander de plus ?
Booster son projet littéraire avec « Le Mot qui Délivre »
Diplômée de Philosophie et Lettre à l’Uliège, porteuse de projet chez Job’In et ex-professeur de français ; Eloïse, passionnante et passionnée de livres, de lecture et d’écriture, a également développé sa propre activité, vouée à apaiser, révéler et encourager les envies littéraires de chacun.e.s.
« En tant que coach littéraire, je propose des ateliers d’écriture intime et créative et des accompagnements littéraires pour écrire pour soi, déposer son vécu et ses émotions et trouver sa voix / voie. On me contacte souvent en me disant ‘j’ai toujours eu envie d’écrire, mais je ne sais pas par où commencer’. Le fait d’accompagner, de conseiller et de discipliner, tout en ciblant l’objectif et en le découpant en étapes, permet à la personne d’avancer. »
Pour avoir participé au tout premier week-end d’écriture proposé par le Mot qui Délivre, je peux vous l’assurer : ça marche !
« Le coaching littéraire et thérapeutique que je propose permet de venir en aide à des personnes qui viennent avec des projets très personnels. Car l’écriture, c’est aussi une manière de poser un vécu ou un héritage. Ce n’est pas rien. »
Un retour aux fondamentaux avec la bibliothérapie
La bibliothérapie, qu’elle a découvert lors d’un séjour aux États-Unis, est une thérapie annexe à la médecine traditionnelle qui permet, à travers la lecture, de surmonter un surmenage, des angoisses, un burnout…
« Des thèses en médecine générale démontrent que la bibliothérapie a un effet thérapeutique avéré. Il faut savoir qu’une grande partie du boulot d’un médecin, c’est du psychosocial, car les maux du corps sont liés aux maux de l’esprit. La lecture est un prétexte pour, au travers d’une fiction vécue par des personnages, dédramatiser une situation et enfin parvenir à surmonter ses propres problèmes par soi-même. »
Pour ce faire, Eloïse a suivi une formation en bibliothérapie afin de pouvoir fournir un cadre déontologique et éthique autour de cette pratique.
« Nous sommes à un moment charnière avec de plus en plus de personnes qui se dirigent vers cela. La bibliothérapie, c’est quelque chose d’universel et de fédérateur qui, comme dans tout ce qui est ‘slow’, permet de revenir aux fondamentaux (mais désormais décliné de manière beaucoup plus moderne). Je ne surfe pas sur une vague et je ne cherche pas à en faire mon beurre. Je crois sincèrement que c’est quelque chose à mettre en place qui peut venir en aide à beaucoup de monde. »